En CE1/CE2, c’est plus difficile de faire des séances communes de français parce que l’entrée dans la lecture et dans l’écriture est très différente : il y a un grand écart entre les capacités des CE1 et des CE2. En fin d’année, il est possible de partir sur des situations de recherches communes mais cela reste hypothétique.
En CM1/CM2, cet écart s’est effacé et les élèves ont des capacités de lecture et d’écriture à peu près équivalentes. Ils peuvent alors travailler en commun sur certains points des programmes.
Oui, effectivement, c’est une très bonne idée. Il peut y avoir le petit rituel de dictée en arrivant le matin tant que les élèves sont encore bien concentrés. De même qu’on a le petit rituel en maths de calcul mental, on peut instaurer un rituel le matin d’un quart d’heure en français en travaillant la dictée sous toutes ses formes.
Tout à fait. C’est une manière plus agréable et plus dynamique de faire passer la dictée.
« Identifier la phrase » est la première leçon type, tout à fait commune. En plus de son intérêt pédagogique, elle permet aux élèves de s’approprier le manuel, donc on peut tout à fait l’aborder au même moment avec des CE1 et CE2. Beaucoup d’exercices du manuel demandent à l’élève d’observer la première phrase du texte, etc. Tous réinvestiront alors ces connaissances dans l’utilisation du manuel.
L’idée est que la progression soit la même avec des contenus différents. Tous ensemble, les élèves identifient la phrase, tandis que les CE2 revoient le point grammatical et vont un peu plus loin. La différence entre les CE1 et les CE2 se fait dans le travail écrit et dans l’accompagnement de l’enseignant(e).
Oui, tout à fait. Les élèves de CE1 et de CE2 suivent la même progression mais avec des objectifs, des mises en œuvre et une autonomie vis-à-vis de la consigne différents.
En CE1, on sera plus sur de la découverte, de l’observation et un début de manipulation alors qu’en CE2, on sera sur de l’entrainement pour arriver à la maitrise, voire à l’expertise. C’est l’idée quand on parle d’apprentissages spiralaires : on refait la même chose chaque année en consolidant et en approfondissant.
Le guide de l’enseignant(e) propose des possibilités de mises en œuvre. Il va également proposer une progression et, au sein de la progression, il sera possible à l’enseignant(e) d’installer des moments de révision.
Il y a, en effet, beaucoup de textes littéraires mais de genres différents et peu de textes fonctionnels. Il y a des poésies, plusieurs types de textes avec des dialogues et il y a aussi des lettres.
Dans les programmes, il y a la partie « étude de la langue » et la partie « compréhension/lecture ». Ce manuel ne propose pas de travail de lecture mais seulement l’étude de la langue. Pour l’observation réfléchie de la langue, il y a les manuels Nature à lire du CE1 au CM2 (éditions SEDRAP) où plusieurs types de textes sont disponibles.
La rubrique « J'écris seul(e) » est, en effet, la partie exercices. Dans la partie « Conjugaison », par exemple, la page de gauche est consacrée aux textes, au quiz et aux questions portant sur les textes. La page de droite, dont fait partie la rubrique « J'écris seul(e) », est réservée aux exercices.
En plus des exercices, il y a une illustration et une mascotte qui donne un conseil.
Il s’agit de réinvestissement dans la mesure où écrire est une situation complexe qui demande aux élèves de mobiliser leurs connaissances.